Edito Gazety N°9
Septembre 2014
Isika miaraka no mahavita « Ensemble, nous pouvons ».
Lorsqu'en ce mois de Janvier 2014, Marie Claude m'a proposé de l'accompagner à Madagascar lors d'un prochain séjour, ma réponse a très rapidement été positive. Je connaissais depuis 2011, cette association à dimension humaine, active, efficace, dont la structure me semblait déjà bien rôdée.
Son enthousiasme à en parler, les photos, les diaporamas. m'ont facilement persuadée de m'engager à ses côtés. Mon questionnement portait plus sur « Quelle serait ma mission ? Comment être utile ? Quels sont les besoins sur place ? ».
FAIRE DU SOUTIEN EN FRANÇAIS auprès des lycéens, c'était effectivement une fonction qui me plaisait bien. Et me voilà, plongée dans les livres de grammaire, de conjugaison, prenant des conseils auprès d'amies chevronnées, doutant parfois aussi, de mes compétences.
Et puis la date du 13 Mai, prévue pour notre départ, est arrivée très vite. Le rêve devenait réalité.
C'était pour moi une découverte ! Seuls quelques documentaires télévisés m'avaient laissé entrevoir cette île paradisiaque, d'une extrême pauvreté.
Après 10 Heures d'avion et 5 heures de Taxi Brousse, nous arrivions à TSIROANOMANDIDY.
Un accueil chaleureux de la famille nous hébergeant fut mon premier contact.
Dès le lendemain, nous étions très attendues à la « Petite Ecole ». Les enfants avaient mis leurs plus beaux habits et avec l'aide de leurs institutrices, nous avaient préparé un spectacle riche en couleurs, avec danses et chants malgaches. J'étais très émue et touchée par ces enfants qui, à tout moment, nous remerciaient, nous observaient.
Ils étaient un peu intimidés au début, mais très vite les sourires faisaient tomber les barrières de la langue.
La période du déjeuner restait pour moi un grand moment d'admiration. Ils attendaient que tous soient servis, que la prière soit dite, avant de démarrer l'unique repas de la journée pour certains. Autant de respect et de discipline me surprenaient chaque fois !
Pendant plus de 3 semaines, j'ai eu du plaisir à les regarder travailler, jouer, rire. comme tous les enfants de leur âge.
Un pique-nique, une balade en cyclo-pousse pour les plus jeunes, quelques friandises, des petits cadeaux, leur ont permis de s'évader quelques heures, d'un quotidien que l'on imagine, pas toujours facile.
Mais le temps de la séparation est arrivé très vite, trop vite. ..
Nous avons eu à notre départ une petite fête aussi plaisante qu'à notre arrivée. Certes, nous étions tristes de laisser les enfants mais cependant contentes de les voir souriants, plutôt en forme, et heureux de vivre.
Promesse a été faite de revenir dès que nous le pourrions.
Je ne voudrais pas conclure, sans parler des moments privilégiés que nous avons partagés tout au long de ce séjour avec de belles personnes. Cela restera pour moi des rencontres exceptionnelles et enrichissantes.
Depuis mon retour, je n'ai cessé de parler de cette fabuleuse expérience de vie, de regarder les photos avec mes proches et mes amis.
Essayer de comprendre sans porter de jugement !
J'ai reçu plus que je n'ai donné. Belle leçon d'humanité ! Merci à tous !
Mireille
La suite est à lire dans le Gazety Tsiro N°9 distribué à chaque adhérent.