Petites nouvelles de Tsiro
D’après les dernières statistiques de la Banque Mondiale, Madagascar serait le pays le plus pauvre de la planète. Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Ce qui est valable chez nous (à moindre échelle) l’est aussi là-bas.
J’ai travaillé 7 mois à Tsiroanomandidy en 2014, pour ma 2ème mission. Du mieux que j’ai pu, j’ai essayé d’aider les enfants soutenus par l’association. Nous avons travaillé, main dans la main, avec les bénévoles malgaches.
Lors de ma première mission, en 2013, je me posais tout un tas de questions : de quoi ces enfants ont-ils réellement besoin ? Vais-je être à la hauteur ? Vais-je réussir à accomplir la mission qui m’a été confiée ? Une chose est sûre, j’ai aimé ces enfants. Je les ai aimés de tout mon cœur, de toutes mes forces, de toute mon âme. Et cet amour était réciproque. Un jour, lors d’un atelier de sensibilisation avec les parents, une maman m’a demandé, si j’avais des enfants. Je lui ai répondu par la négative. Une autre a rétorqué : « Mais si, tu es la maman de tous nos enfants ». C’est l’un des plus beaux compliments que l’on ne m’ait jamais dit. « Maman », en malgache, n’a pas exactement la même signification culturelle qu’en France. Appeler quelqu’un « Maman » est synonyme de respect. Merci à tous les bénévoles, ici et là-bas, aux adhérents et à tous ceux qui s’impliquent de près ou de loin à aider ces beaux enfants.
Gwendoline